Une bête ordinaire

Stéphanie Marchais

Présentation

Une bête ordinaire de Stéphanie Marchais
Date(s) : du 5 nov 2019 au 30 nov 2019
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
à 19h
Durée : 1h

Une pièce de Stéphanie Marchais

Elle a sept ans, des seins comme des mandarines et ne va plus en classe. Elle se cache dans le local à vélos de l’école et manipule un petit de maternelle. C’est une petite fille ordinaire qui fait commerce de sa puberté précoce avec la froideur méthodique d’un homme d’affaires. Elle se soustrait par le mensonge à celle qui se prend pour sa mère, s’invente un père ennemi public n°1 et fugue la nuit sur un manège. Aujourd'hui, elle est devenue une femme et explore sa féminité bousculée.

Autour du spectacle :
* Deux échanges avec l'équipe du spectacle et l'auteure auront lieu le samedi 9 novembre & le vendredi 15 novembre après la représentation, venez nombreux !
* "Quand tu me regardes" : Exposition de photographies de Philippe Delacroix dans le hall du théâtre & atelier d'écriture le lundi 18 novembre à partir de 17h aux Déchargeurs animé par Stéphanie Marchais (entrée libre, inscription au 0142367056)
* "Sommes nous tous des bêtes" ? Café philo animé par Stéphanie Marchais à la brasserie le Carpe Diem (75001) le samedi 16 novembre à 10h30 (entrée libre) : Joyeuse discussion philosophique autour des questions d'animalité et d'humanité, de conscience et d'instinct. A cette occasion Stéphanie Marchais fera une signature-dédicace du livre "Une bête ordinaire"
* Rencontre avec Anne Perret, pédopsychiatre et Stéphanie Marchais, auteure le samedi 23 novembre après la représentation. L'échange portera sur les transformations pubertaires comme intrusion dans le corps et à l’origine de bouleversements psychiques, tant pour l’adolescent que pour son environnement familial et social (entrée libre)

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

La presse en parle

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Distribution

publié aux éditions
Mise en scène
Lumières
Assistant mise en scène
Costumes
Crédit Photo Visuel

Coproduction Compagnie Le Zéphyr, RB/D Productions et CAP*- la Fabrique (Montreuil) et Espace Bernard-Marie Koltès - Metz

Avec le soutien de l'Aide à la création /Artcena / Ministère de la Culture, de la ville de Paris, de la Spedidam
LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, et avec le soutien du Théâtre de Fontenay en scène (Fontenay-sous-Bois) et le label Rue du Conservatoire.
La compagnie Le Zéphyr est soutenue par la DRAC-Ile-de-France. Cap*- la Fabrique est soutenu par la Région Ile de France.

Multimédia

Notes & extraits

NOTE DE MISE EN SCÈNE
Une bête ordinaire n'est pas un conte pour enfants et le choix a été fait que "elle" qui nous parle soit une femme. Cette femme devant nous, ouvre la boîte, explore sa féminité bousculée. Elle retraverse son enfance déroutée par cette puberté précoce, avec ses fièvres et ses inquiétudes.C'est aussi un jeu salvateur dont elle s'amuse. Au fil d'une narration dialoguée, elle fait revivre la petite fille restée enfouie en elle et les personnages qui l'ont marquée. On y croise aussi quelques animaux fantastiques et son père inventé, celui qui lui offre une fenêtre d'insurrection et de liberté. Il lui apprend à se défendre. Ce support imaginaire l'aide à construire une image d'elle-même sublimée. Elle en devient plus forte. Sa singularité l'a isolée. Enfant, elle n'a pas compris la brusque métamorphose de son corps et sa mère dépassée ne semblait ne rien voir ni rien entendre. "Elle" retrace le chemin de la petite fille-femme jusqu'à déchiffrer la femme de maintenant, jusqu'à retrouver son intégrité.
Véronique Bellegarde

EXTRAIT
Fille: Il a encore grossi. Le raisin qui pousse la peau de mon cœur. Il est plus dur qu’avant plus. Volumineux. Je suis malade peut-être. Peut-être c’est la tête d’une bête qui crève ma poitrine. Elle perce un trou et s’enfuit par là dans la forêt. A grands coups de sabots. J’ai mal sans rien dire puisqu’il m’est interdit de criergueuler. L’air froid entre et sort par cet œil en mon sein. Comment empêcher l’animal de grandir. Comment empêcher d’être traversée par ce cheval au galop. Où va ce cheval si je le laisse aller. Comment étouffer toutes les questions qui naissent sans qu’on les ai voulues..