Jacques Gabel

Il n'est pas de mois sans qu'une pépite nous soit révélée / Le Figaro

Prix, Récompense
En avril 2004, il reçoit le Molière du meilleur décorateur pour L’Hiver sous la table mis en scène par Zabou Breitman au Théâtre de l’Atelier à Paris.
Il a reçu le prix de la critique en 1995 pour Les Pièces de guerre d’Edward Bond mises en scène par Alain Françon et La Dernière Bande de Samuel Beckett mise en scène par Joël Jouanneau.

Peintre et scénographe, formé à l’École nationale des arts décoratifs de Paris en scénographie, Jacques Gabel réalise ses premiers décors dans les années 1980. À partir de 1985, il signe les décors des mises en scène de Joël Jouanneau. En 1990, il rencontre Alain Françon avec qui il débute une nouvelle collaboration. Pour l’opéra, il travaille avec Joël Jouanneau, Frédéric Bélier Garcia, Éric Génovèse, Renée Aufand. Parmi ses dernières réalisations on peut citer : Hydrogen Jukebox, Alen Ginsberg, Phil Glass avec Joël Jouanneau ; La Cerisaie et Les Trois Sœurs de Tchekhov, Du mariage au divorce de Feydeau, Fin de partie et La Dernière Bande de Beckett, La Trilogie de la villégiature de Goldoni, Solness le constructeur d’Ibsen, Les Gens d’Edward Bond, Toujours la tempête de Peter Handke, Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee avec Alain Françon ; La Traviata de Verdi, Le Barbier de Séville de Rossini, Trahisons de Pinter, Les Caprices de Marianne de Marivaux, Macbeth de Verdi avec Frédéric Bélier-Garcia ; Cosi fan tutte de Mozart, L’École des femmes de Liebermann, Anna Bolena de Donizetti avec Éric Génovèse ; Ballon rouge de Matte, Voyage en Italie de Montaigne, Le Malade imaginaire de Molière avec Michel Didym ; La Double Inconstance de Marivaux avec Anne Kessler. En 2006, il collabore avec Jean-Luc Godard pour l’exposition Collages de France au Centre Georges Pompidou.