
Et tu danses Lou
Présentation
Nous étions censés t’accueillir. C’est toi qui nous cueilles.
Un hasard génétique a mis au premier jour sur le chemin de leur vie commune un invité-surprise. Une singularité qui fait que l’enfant Lou présente « des troubles sévères du langage et quelques difficultés associées ».
La vie est facétieuse : maman fait des livres et papa travaille à la télé.
L’histoire peut commencer.
L'intégralité de la recette de la lecture d"Et tu danses Lou" sera reversée à l'association AFHAR-TCL (association française handicap rare-troubles complexes du langage), créée par Philippe Lefait, Pom Bessot et d'autres parents de jeunes adultes présentant les mêmes troubles que Lou. Leur objectif est de créer un centre expérimental pour accueillir les enfants atteints de ces troubles.
Informations sur le lieu
La presse en parle
La beauté du récit n’occulte pas les souffrances vécues. La mise en mots, dans un équilibre parfait, entre joies et peines, est parfaitement réussie. Le texte, dans lequel l’amour exulte, est magnifique / Paris-Match
Un récit à deux voix, un texte magnifique, percutant, fort, déchirant / Questions de femmes
Un hymne d’amour sous forme de dialogue croisé, à quatre mains et en trois temps. Un magnifique journal parental à deux voix / Le Magazine littéraire
Ces trois-là font ce qu’ils peuvent avec talent et amour Et c’est beaucoup ! / Pleine Vie
Distribution
Production Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion
Multimédia
Notes & extraits
NOTES DES AUTEURS
Ce livre a été conçu à quatre mains et en trois temps.
Heure après heure, année après année, puis de façon plus ponctuelle, la mère de Lou fait le récit, sous forme de journal, de leur aventure.
Pour avancer et partager, le père de Lou lui fait écho en relisant cette relation avec un recul de dix-sept ans.
C’est à leur fille que ce dialogue s’adresse.
Pom Bessot , Philippe Lefait
EXTRAITS
Nous dansons tous les trois.
Nous dansons le bonheur au creux de notre cœur, le bonheur gagné de nos aventures respectives, et celui de cette journée exceptionnelle.
Légers, heureux, portés par notre histoire.
C’est à l’exacte mesure de l’amour qui nous lie, qui nous tient et que nous pouvons ce soir exprimer devant notre famille et nos amis. C’est le théâtre de notre intimité qui ne pourra jamais se dire autrement ni un autre jour.
Lou est sur mon ventre.
Mon Dieu, qu’elle est petite !
45 cm pour 2,2 kg.
Mon bébé aux cheveux noirs a une bouche immense, un nez minuscule et des yeux écartés.
Elle ne ressemble ni à Philippe ni à moi.
L’équipe qui m’a aidée à accoucher appelle la pédiatre de garde : c’est une femme maigre. Sa voix haut perchée donne l’impression qu’elle crie. Elle lâche : Votre petite fille a une drôle de tête.
Tu ressembles à ta sœur. Les mêmes cheveux et cette proximité de bouille. Une famille s’est agrandie ici dans cette bizarrerie de ta venue et dans un premier commentaire autorisé dont la violence et la désinvolture nous coupent les pattes. Tu surprends ton monde, ta mère, ton père, les mauvais ouvriers de ta venue sur terre paniqués dès ton surgissement épique… Nous étions censés t’accueillir. C’est toi qui nous cueilles. Ton sens inné de l’uppercut !