Une Enfance – Thomas Bernhard
Les hommes sont comme ils sont, on ne peut pas les changer.
SYNOPSIS
En regard des représentations de Maîtres anciens, le comédien Serge Maggiani lit des extraits des récits autobiographiques de Thomas Bernhard : L’Origine, La Cave, Le Souffle, Le Froid, Un Enfant. Ces lectures permettent d’approcher et de comprendre l’univers de l’auteur.
Thomas Bernhard – Une Enfance, adapté par Gerold Schumann, trace à travers ces chef d’œuvres le cheminement de Thomas Bernhard vers l’écriture.
La « fiction autobiographique » de Thomas Bernhard, rédigée dans un contexte de retrait et d’isolement, parle de la jeunesse de l’auteur dans l’Autriche pendant et après le nazisme. Elle dépasse l’anecdote et atteint l’universel, en posant la question de la survie. Serge Maggiani nous fait découvrir un témoignage du cheminement de l’auteur jusqu’à l’écriture salvatrice dans un contexte social et politique singulier.
Ma marque particulière à présent est le sentiment que les choses se valent, c’est la conscience de la valeur égale de tout ce qui a jamais été, qui est et qui sera. Il n’y a pas de hautes valeurs, de valeur supérieures et de valeurs suprêmes. Les hommes sont comme ils sont, on ne peut pas les changer.
L’idée a été de dépister l’existence, sa propre existence comme celles des autres.
Nous nous reconnaissons en tout être humain, nous sommes condamnés à être chacun de ses êtres humains, tant que nous existons. Nous sommes toutes ces existences et tous ces existants ensemble, nous sommes à la recherche de nous-mêmes et nous ne nous trouvons pourtant pas. Nous avons rêvé de franchise et de clarté mais nous en sommes restés au rêve. Nous avons souvent renoncé et recommencé, non renoncerons et recommenceront encore souvent.
C’est tout.
Distribution
Texte Thomas Bernhard
Adaptation, mise en scène Gerold Schumann
Traduction Albert Kohn
Interprète Serge Maggiani