La Parenthèse de sang
Un tableau haut en couleur proposé par le metteur en scène Thomas Nordlund. La beauté de la langue de Sony Labou Tansi installe une sorte de poésie dans ce massacre annoncé. RFI
Chapeau ! Un travail à la fois précis et sensible de ce jeune metteur en scène qu’il faudra suivre. THÉÂTRE DU BLOG
Mâtin, quel texte ! On griffonne dans le noir, on essaye d’attraper des bouts. Les douze comédiens de la compagnie Bousculade se déploient… sans se bousculer dans une chorégraphie resserrée, bien conçue, bien exécutée. UN FAUTEUIL POUR L’ORCHESTRE
SYNOPSIS
Les soldats d’un gouvernement totalitaire recherchent Libertashio le rebelle. Refusant de croire à la mort du héros de la résistance, ils font irruption dans sa famille et martyrisent avec une logique absurde tous ceux qui s’opposent aux ordres de « La capitale ». Dans un univers dystopique, ubuesque et musical, onze comédiens tour à tour oppresseurs puis oppressés, seront au service d’une fable qui démembre les frontières, métisse les époques et mélange les genres.
L’auteur congolais Sony Labou Tansi met au cœur de cette pièce l’être humain, l’être humain face à son existence dans un imaginaire incisif où il est défendu d’être debout.
Spectacle accessible à partir de 13 ans
Distribution
Texte Sony Labou Tansi, édité dans la collection « Monde noir » d’Hatier
Mise en scène Thomas Nordlund assisté de Salomé Rousseau
Création sonore Thomas Nordlund
Lumières Raphaël Saier
Scénographie, costumes Laure Catalan assistée de Pierre Pouillot
Jeu Saabo Balde, Marine Bellando, Emilie Berry, Paul Cédat, Perrine Derouané, Tristan Diquero, Nicolas Foray, Sarah Labrin, Etienne Lagarde, Yvon-Gérard Lesieur, Rebecca Vaissermann
Crédit / photos du spectacle Théo Bianconi