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Sobel / foreman
Richard ForemanCarte blanche, de New-York à Pékin
Présentation
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Old-Fashioned prostitutes et L’idiot savant
Je suis un gosse, un adolescent comme tous les Américains, fasciné par la magie et les paillettes du music-hall même le plus grossier.
Ça fait partie au même titre que des pensées profondes, ou qu’une quête de spiritualité profonde, et je pense que le devoir de l’artiste est de toujours montrer ce qui est en bas en même temps que ce qui élève.
Richard Foreman
(propos recueillis par Hauke Lanz, New-York, novembre 1996 - trad. A. Bérélowitch)
Informations sur le lieu
La presse en parle
Les jeunes comédiens emboîtent si bien le pas du metteur en scène que l'on sort des Déchargeurs en se disant : on ne changera pas Bernard Sobel. Et c'est tant mieux ! / Le Monde
Du grand théâtre servi par une troupe de huit jeunes comédiens brillants et déliés. Un enchantement poétique et politique / Le Figaro
Carte blanche haute en couleur.On pense par endroits à Salinger ou Boris Vian. Le dialogue semble s’inventer par saccades, autour d’une figure masculine qui se cherche / L’Humanité
Distribution
Coréalisation Les Déchargeurs / Cie Bernard Sobel
Multimédia
Notes & extraits
Le mot du metteur en scène
Grâce à l’hospitalité et à la collaboration du théâtre Les Déchargeurs, il s’agit avant tout pour moi avec cette Carte Blanche, de « manifester » la continuité du travail de la compagnie dont j’ai depuis bien des années la responsabilité. Ne pas voir brisés, faute de lieu, les liens établis avec le public au fil du temps, poursuivre le dialogue engagé, tel était notre souci. Telle est notre tâche à venir, grâce à l’accueil au théâtre Les Déchargeurs qu’ils dirigent, de Lee Fou Messica et Ludovic Michel, les seuls à nous en offrir un. En accord avec la Direction des Théâtres, nous relevons le défi de cette invitation inespérée. Le côté - à certains égards - paradoxal de l’aventure nous persuade d’affirmer ce qui depuis le début fonde notre travail : la création d’un certain répertoire. Mettre du mieux que nous le pouvons à la disposition du public des « poèmes » dont nous espérons qu’ils seront, par-delà le temps et l’espace, et avec plaisir, en mesure de rendre praticables les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ; c’est ce à quoi nous nous sommes toujours efforcés. Accompagner Guan Hanqing dans la Chine du XIIIe siècle ou Richard Foreman dans les rues de New-York aujourd’hui, c’est, pour nous, entre autres façons, être « de notre temps ».
Bernard Sobel
Extraits
Je suis un gosse, un adolescent comme tous les Américains, fasciné par la magie et les paillettes du music-hall même le plus grossier.
Ça fait partie au même titre que des pensées profondes, ou qu’une quête de spiritualité profonde, et je pense que le devoir de l’artiste est de toujours montrer ce qui est en bas en même temps que ce qui élève.
Richard Foreman
(propos recueillis par Hauke Lanz, New-York, novembre 1996 - trad. A. Bérélowitch)