Pourquoi mes frères et moi on est parti…

Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

Ici y a trois conneries à ne pas faire: la politique, la religion et partir à l'étranger, c'est comme ça.

Présentation

Pourquoi mes frères et moi on est parti… d' Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Date(s) : du 14 avr 2015 au 2 mai 2015
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
à 21h30
Durée : 1h15

Ici y a trois conneries à ne pas faire: la politique, la religion et partir à l'étranger, c'est comme ça.

Quatre frères : Dali, Mo, Taco et Nour. Leur quotidien : combattre la fatalité par l’envie. Leur but : aller là-bas car rester ici c'est mourir avant d'avoir eu le temps de vivre. Leur rythme : la dégradation de l’état de santé de leur mère. Leurs béquilles : les paradis artificiels qui alimentent leur matière à rêver. Leur vitalité : contagieuse. Peu à peu, la violence et la soif de vivre laissent la place à l’optimisme et à la dérision. Une vision toute personnelle de la famille, du sens de l'histoire et de l'absurde de notre société

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

Distribution

Coréalisation Les Déchargeurs / la compagnie un des sens

Le spectacle bénéficie du soutien de la Mairie de Paris, Paris Jeunes talents

Avec le soutien de :

Multimédia

 
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Notes & extraits

LE MOT DU METTEUR EN SCENE

La mise en scène. L’engagement. Une relation étroite, charnelle, dans laquelle je me retrouve. Mon travail est le fruit de cette alchimie. Par le besoin de dire, de constater, d’exposer un sujet : je raconte. À l’origine de la mise en scène de Pourquoi mes frères et moi on est parti… il y a le plaisir. Ce plaisir d’avoir rencontré un texte bouleversant réunissant mes combats et mes passions. Après réflexion donc, il y a l’embrasement. Les sens sont en feu et implorent le travail. Seul le travail transformera cet incendie en création. Le spectacle naît de cette mise à plat, de ses cendres.
L’auteur nous invite ici au monde de la jeunesse et de la lutte. Dans cette réalité qui nous ferme de plus en plus ses portes, mais dont les serrures ne résistent pas à l’envie.
Dans l'expression artistique, je trouve le moyen légal et infini de bousculer nos vieux démons, de chahuter l’Homme et de lui témoigner mon amour, mon admiration.
Ici le Théâtre transpire, les murs sont moites, les regards se croisent, rien ne se refuse, tout s’accepte. La notion de transpiration est importante dans ce spectacle. Qu’elle soit dans l’effort, la réflexion ou la terre que foulent aux pieds ces personnages, elle nous accompagne. Un fil conducteur.
La troupe est composée de personnes qui ont partagé ma formation, que j’admire dans l’intime comme dans le professionnel. Nous travaillons ensemble et pour les autres. Il nous importe de travailler sur un texte qui n’a pas de barrière, qui communique, quel que soit l’âge, le statut social. Je crois en l’auteur, en ma troupe et dans l’échange avec le spectateur, le pilier de notre spectacle.

Théo Pittaluga

Je suis jeune
Tu connais ?
Jeune, c’est avoir une putain de patate
J’ai une putain de patate tu peux pas savoir
Tu connais ?

Taco, scène 5.