Ma chanson de Roland

Ariane Dubillard

Présentation

Ma chanson de Roland d' Ariane Dubillard
Date(s) : du 28 mai 2019 au 15 juin 2019
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
à 21h30
Durée : 1h15

REPRISE - 15 DATES SUPPLÉMENTAIRES. Le samedi 15 juin, le spectacle jouera exceptionnellement à 19h30

Elle se nomme Ariane, comme l’a souhaité son père. Quand il devint obligatoire qu’elle aille à l’école, son père l’a mise en pension chez ses grand-mères. L’une était pauvre, athée, communiste et très stricte, l’autre catholique, gaulliste, complètement foutraque et libertaire. Un avantage considérable pour son avenir. Un spectacle qui rit non pour fuir la réalité, mais pour célébrer le rire lui-même.

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

La presse en parle

On est heureux de retrouver la grâce d'Ariane Dubillard. Un moment rare. / Figaroscope
Solidement accompagnée à l’accordéon par Sébastien Debard, Ariane Dubillard peut donner libre cours à sa tendresse, sa délicatesse, sa nostalgie, sa drôlerie, sa grâce. Webthêatre
On écoute, fasciné, Ariane Dubillard raconter sa vie. Quel bonheur! Ne le ratez pas. / Théâtre du blog
Ariane Dubillard livre une captivante bulle enchantée. / Froggy’s Delight

Distribution

Mise en scène
Comédien(s)
Lumières
Crédit Photo Visuel

Production La Reine blanche - Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion

En accord avec le Théâtre de la Passerelle

Multimédia

 
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Cliquez sur l'image pour consulter le dossier
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Notes & extraits

LE MOT DE L'AUTEURE
C’est mon père qui m’a nommée Ariane. Et de même qu’Ariane possède le fil de la vie et de la mort, je me suis toujours plus ou moins sentie gardienne de son existence. Un instant j’avais quitté ma mère du regard et elle avait disparu pour toujours. Je me le tins pour dit et mis mon père à l’abri, en lieu sûr : dans mon coeur. J’ai été élevée, de façon très originale, par cet homme tendre et tourmenté, jusqu’à mes 6 ans, dans une clinique de fous, d’abord.

Quand il devint obligatoire que j’aille à l’école, il me mit en pension chez mes grands-mères. L’une était pauvre, athée, socialiste et très stricte, l’autre catholique, gaulliste, complètement foutraque et libertaire. Quel avantage considérable pour la suite de mon existence, pensais-je alors ! Comme j’ai de la chance ! Formule magique qui accompagna toute mon enfance, à la manière d’un mantra secret. Je me souviens surtout de nos rires. On riait non pour fuir la réalité, mais pour célébrer le rire lui-même, la joie d’être ensemble.

Le reste de ma vie est à l’image de cette enfance, elle a la beauté d’un voyage. J’ai beaucoup voyagé, ne me suis installée nulle part, mon père redevenant peut-être, Dans sa vieillesse immobile, le seul point fixe de ma vie, fixe comme le sont les étoiles. Je l’ai longtemps joué et chanté, son œuvre poétique surtout, je me sentais son porte-parole, son porte-drapeau, son interprète privilégiée… Je suis heureuse aujourd’hui de partager avec vous cette très belle histoire.
Ariane Dubillard

LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE - notes pour « Chercher » un chemin avec Ariane
Ariane,

Tu as collé ton oreille à la bouche de ton père qui fut aussi ta mère…
Sa présence est partout… partout on entend sa voix…
Alors nous allons lui dire « je te quitte et je ne t’oublie pas »
La vérité sans compromis a toujours des bords déchiquetés…

Tu es incandescente, tu as l’intelligence de l’âme,
Alors n’esquivons pas cette blessure.
De guingois nous sommes comme est la vie,
Analphabètes du sentiment, infirmes de l’amour.
Michel Bruzat