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Incroyable mais vrai : l’un des bâtiments les plus fascinants du monde se trouve tout près d’ici

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À quelques heures de vol de nombreuses capitales européennes se trouve un joyau architectural qui fait parler de lui dans le monde entier. Le Centre d’art moderne (CAM) de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne s’est récemment métamorphosé, devenant l’un des bâtiments les plus remarquables de notre époque. Cette renaissance architecturale mérite qu’on s’y attarde, tant elle redéfinit notre rapport à l’art et à l’espace urbain.

Un chef-d’œuvre architectural au cœur de Lisbonne

Après quatre années de travaux intensifs, le Centre d’art moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian a rouvert ses portes à l’automne 2024, dévoilant une transformation spectaculaire. Ce n’est pas un hasard si ce bâtiment a remporté en 2025 le prestigieux prix du « Bâtiment de l’année » décerné par ArchDaily, référence mondiale en matière d’architecture. Cette distinction, obtenue par vote du public, place le CAM aux côtés d’autres créations remarquables comme le magasin COOSH en Ukraine et le pavillon Kanna en France.

Ce qui distingue véritablement ce bâtiment est la convergence de talents internationaux ayant contribué à sa renaissance. L’architecte japonais Kengo Kuma a orchestré ce projet en s’appuyant sur les concepts initiaux du paysagiste libanais Vladimir Djurovic et la vision du studio d’architecture OODA basé à Porto. Cette collaboration transculturelle a donné naissance à un espace qui transcende la simple notion de musée.

La nouvelle identité visuelle du CAM révèle une approche où l’architecture devient médiatrice entre l’art, la nature environnante et la trame urbaine lisboète. Cette synergie crée un lieu où les frontières s’estompent, invitant à une expérience sensorielle complète que peu de bâtiments contemporains parviennent à offrir.

L’influence japonaise transforme l’expérience muséale

Au cœur de la philosophie architecturale du nouveau CAM se trouve un concept japonais ancestral : l’Engawa. Cette notion représente traditionnellement l’espace intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur des habitations japonaises – ni dedans, ni dehors, mais précisément à la frontière des deux mondes. Kengo Kuma, fidèle à sa réputation d’intégrer harmonieusement les constructions à leur environnement, a transposé cette vision à Lisbonne.

Comme l’explique l’architecte japonais lui-même : « Inspirés par l’essence d’Engawa, nous avons créé un nouveau récit extérieur qui invite les visiteurs à ralentir et à s’approprier cet espace. Cette notion de transition douce s’étend jusqu’à l’intérieur, où nous avons façonné de nouveaux espaces par soustraction, renforçant le lien entre le bâtiment, le jardin et la lumière naturelle. »

Cette approche se matérialise par des volumes transparents, des fenêtres généreuses laissant pénétrer la lumière naturelle, et des chemins sinueux menant directement au jardin Gulbenkian, véritable écrin de verdure au cœur de Lisbonne. Vladimir Djurovic a d’ailleurs joué un rôle crucial dans la métamorphose des espaces extérieurs, les transformant en une forêt urbaine qui dialogue avec l’architecture.

Cette fusion entre nature et architecture rappelle comment des structures anciennes peuvent parfois refaire surface de façon inattendue, à l’image de ce continent englouti qui refait surface sous nos pieds en Europe, bouleversant notre compréhension du monde qui nous entoure.

Un espace vivant au-delà des murs

Le CAM redéfinit l’expérience muséale en proposant bien plus qu’une simple visite contemplative. Selon Ana Botella, directrice adjointe du musée, « Plus qu’une visite, le CAM est une expérience. Nous proposons régulièrement des projets d’arts du spectacle, certains réalisés par des artistes émergents, et il se passe toujours quelque chose de nouveau. »

Derrière ses murs innovants, le CAM abrite une collection impressionnante de plus de 12 000 œuvres. On y découvre des artistes portugais renommés comme Paula Rego, Helena Almeida et Vieira da Silva, ainsi que des figures internationales telles que Bridget Riley, David Hockney et Robert Delaunay. Depuis février 2025, quatre nouvelles expositions ont pris place dans ces espaces repensés.

L’innovation se poursuit dans la programmation qui anime ce lieu : installations sonores, performances, vidéos présentées dans des capsules au design futuriste, et même des espaces spécialement conçus pour les enfants. Le CAM devient ainsi un organisme vivant où l’art respire, évolue et nous confronte à de nouvelles perspectives.

Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de découvrir ce bâtiment intriguant, l’invitation est lancée : prenez le temps d’examiner ce lieu où l’architecture du futur se matérialise au présent, à seulement quelques heures de vol de chez vous.

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