JULIETTE MALFRAY
À L’AUBE – Rumeurs
autrice, metteuse en scène, interprète
Juliette Malfray est née à Villefranche-sur-Saône. Elle est autrice, comédienne, musicienne et metteuse en scène. Elle étudie le théâtre en classe préparatoire littéraire puis en master d’Études théâtrales, et la musique en conservatoire (diplôme de fin d’études musicales en piano). En tant qu’interprète, elle se forme auprès de Jean-Laurent Cochet et Daniel Berlioux, puis à l’École Supérieure des Comédiens par l’Alternance-ESCA. Depuis plusieurs années, elle écrit pour le théâtre et porte ses textes à la scène au sein de sa compagnie Auteurs des Flammes. En 2014, elle monte Avant, j’aimais le blanc, courte pièce de rupture pour deux interprètes, dans le cadre du festival «Conservatoires en scène» au Théâtre du Rond-Point. En 2017, elle écrit Dans le plus simple appareil, pièce d’anticipation autour de l’intelligence artificielle, qu’elle met en scène au Théâtre la Reine Blanche à Paris. En 2020, elle met en lecture au Studio Théâtre d’Asnières Pour que vienne le jour, pièce mélodramatique racontant le voyage sur les routes d’Europe d’une jeune femme sur les traces de ses origines, lauréate du Festival ALT. Pour la scène musicale, elle a écrit un livret (Tahar, Printemps des arts de Monaco) et une performance contée improvisée avec piano jazz (Amour Amer, jouée depuis 2017). Travaillant sur l’écriture de l’oralité et l’incarnation de la parole chorale, elle donne de plus en plus de place aux techniques issues du conte dans son processus créatif. Elle développe actuellement un diptyque sur la thématique de l’émancipation : un conte musical pour chœur d’enfant intitulé Histoire de, et un poème sonore intitulé À l’aube –Rumeurs. Elle prolonge sa recherche artistique dans le domaine de l’enseignement en donnant régulièrement des cours d’éloquence (Sciences-Po, Telecom, Eisti), des ateliers d’écriture et des cours de théâtre. Elle suit la formation professionnelle du LABO de la Maison du Conte de Chevilly-Larue pour apprendre de nouveaux outils contés et prolonger son geste artistique à la jonction de l’oralité et de la choralité, qu’elle nomme «recherche ch.orale».
