déclaration de revenus vous pouvez réclamer 1085 euros de crédit d'impôt et voici comment faire

1085€ à récupérer sur votre déclaration d’impôts, c’est possible grâce à ce mécanisme méconnu

Facebook
Twitter
LinkedIn

La période de déclaration fiscale bat son plein en ce début de printemps 2025. Bonne nouvelle pour les contribuables français : certains peuvent prétendre à un crédit d’impôt moyen de 1085 euros. Cette somme non négligeable représente une aide précieuse pour de nombreux foyers fiscaux. Passons en revue ensemble comment vous pouvez en bénéficier et les démarches à suivre pour ne pas passer à côté de cet avantage fiscal.

Les crédits d’impôt les plus avantageux en 2025

En 2024, pas moins de 8,3 millions de ménages ont bénéficié d’un crédit d’impôt, qu’ils soient imposables ou non. Cette politique fiscale a permis à l’État de redistribuer 9 milliards d’euros, soit une moyenne de 1085 euros par foyer éligible. Le dispositif phare reste celui lié à l’emploi d’un salarié à domicile, qui a profité à 4,9 millions de foyers en 2023.

Ce crédit d’impôt pour emploi à domicile permet de récupérer 50% des dépenses engagées pour divers services : garde d’enfants, assistance aux personnes âgées ou en situation de handicap, ou encore travaux de jardinage. Le plafond des dépenses prises en compte s’élève à 12 000 euros annuels, offrant ainsi un crédit d’impôt maximal de 6 000 euros. Pour en bénéficier, il faut compléter la case 7DB dans la rubrique « Réductions et crédits d’impôts » de votre déclaration.

Le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants hors domicile se positionne en deuxième place des dispositifs les plus sollicités. En 2023, 1,9 million de ménages en ont profité, pour un gain moyen de 904 euros par foyer. Ce dispositif concerne les parents d’enfants de moins de six ans confiés à des structures externes comme les crèches ou des assistant(e)s maternel(le)s agréé(e)s. Il correspond à 50% des sommes versées, dans la limite de 3 500 euros de dépenses, soit un crédit maximal de 1 750 euros.

Calendrier et modalités de déclaration pour 2025

La campagne de déclaration des revenus 2025, portant sur les revenus perçus en 2024, a démarré le 10 avril dernier. Les échéances varient selon votre lieu de résidence. Pour les départements numérotés de 01 à 19 ainsi que les Français résidant à l’étranger, la date butoir est fixée au 22 mai 2025. Les contribuables des départements 20 à 54 ont jusqu’au 28 mai, tandis que ceux des départements 55 à 974/976 peuvent déclarer jusqu’au 5 juin 2025.

La déclaration en ligne est désormais obligatoire pour tous les foyers disposant d’une connexion internet. Le site impots.gouv.fr propose un service sécurisé avec des formulaires préremplis qui facilitent grandement la démarche. N’oubliez pas de vérifier l’exactitude des informations présentées et de signaler tout changement de situation comme un mariage, une naissance ou un déménagement.

Si vous consultez les nouveautés fiscales de 2025, vous remarquerez qu’une attention particulière est désormais portée sur la nature des services rendus à domicile. De ce fait, depuis 2023, vous devez préciser le type de prestation dans l’annexe de la déclaration 2042 RICI. À partir de cette année, il faudra également mentionner l’organisme ou le prestataire ayant fourni le service.

Comment éviter les pénalités et optimiser vos avantages fiscaux

Une déclaration tardive entraîne automatiquement une majoration de 10% de l’impôt dû, pouvant augmenter en cas de retard prolongé. Pour éviter ces désagréments, respectez scrupuleusement les délais impartis et n’hésitez pas à solliciter de l’aide auprès des centres des finances publiques ou des points France Services si nécessaire.

Parmi les autres crédits d’impôt notables, celui lié aux cotisations syndicales a bénéficié à 1,3 million de foyers en 2023, pour un montant moyen de 114 euros. Ce crédit équivaut à 66% du montant des cotisations versées, dans la limite de 1% des revenus nets imposables après déduction des charges sociales.

D’autres dispositifs fiscaux reconduits en 2025 méritent votre attention : la réduction d’impôt pour souscription au capital de PME (18%), le dispositif Denormandie pour l’acquisition de logements anciens destinés à la location, ou encore la réduction pour les jeunes entreprises innovantes (30%). Chacun possède ses propres plafonds et conditions d’éligibilité qu’il convient d’étudier attentivement pour maximiser vos avantages fiscaux.

Facebook
Twitter
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *