Les allocataires de la CAF peuvent se réjouir d’une simplification majeure qui entre en vigueur en 2025. Désormais, les dons reçus de proches n’auront plus à être déclarés, allégeant considérablement les démarches administratives pour des millions de Français. Ce changement significatif s’accompagne d’autres ajustements que les bénéficiaires doivent connaître pour optimiser leurs droits.
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ToggleL’exonération des dons familiaux : un allègement bienvenu
Le 26 février 2025, un décret a transformé le quotidien des allocataires de la CAF en supprimant l’obligation de déclarer les dons provenant de proches. Cette mesure concerne principalement les bénéficiaires du RSA et de la prime d’activité qui recevaient un soutien financier ponctuel ou régulier pendant des périodes difficiles.
Jusqu’à présent, ces dons devaient obligatoirement figurer dans les déclarations trimestrielles, créant de la confusion et des démarches supplémentaires. Nombreux étaient les allocataires qui ne savaient pas exactement comment procéder face à cette obligation, risquant des erreurs dans leurs déclarations.
Cette réforme protège également les bénéficiaires contre les risques de trop-perçus. En conséquence, une déclaration incomplète ou erronée pouvait entraîner des remboursements parfois conséquents, mettant en difficulté des foyers déjà fragilisés. Selon les informations disponibles, cette mesure d’exonération sera effective dès juillet 2025 pour les allocataires du RSA.
Les aides provenant du cercle familial pourront ainsi être reçues sans impact sur le calcul des droits, apportant un véritable soulagement pour de nombreux foyers. Cette CAF : Voici la liste des aides qui vont vraiment augmenter en 2025, 20 millions de personnes concernées contribue à un système plus équitable et compréhensif des réalités familiales.
Modification du calcul des droits : attention aux nouvelles références
Au-delà de l’exonération des dons, la CAF a également modifié sa méthode de calcul des droits aux prestations. Ce changement subtil mais important mérite toute l’attention des allocataires pour éviter des surprises désagréables dans leurs versements.
Auparavant, les revenus des trois mois précédant directement la déclaration servaient de base de calcul. Par exemple, pour une déclaration en février, on prenait en compte novembre, décembre et janvier. Ce système était bien connu des bénéficiaires qui s’y étaient habitués.
Depuis mars 2025, la période de référence a été décalée. La CAF considère désormais les revenus perçus entre le quatrième et le deuxième mois avant la déclaration (M-4 à M-2). Concrètement, pour une déclaration effectuée en mars 2025, les revenus de novembre et décembre 2024 ainsi que janvier 2025 seront pris en compte.
Cette modification peut prêter à confusion lors du pré-remplissage des formulaires. Un allocataire pourrait penser que ses revenus récents sont déjà intégrés, alors qu’ils ne le sont pas. Cette mauvaise interprétation risque d’entraîner des ajustements incorrects et potentiellement une réduction des aides versées.
Une transition progressive vers un système simplifié
La CAF poursuit sa modernisation avec ces nouvelles mesures qui s’inscrivent dans un plan plus large de simplification administrative. L’objectif affiché est de fluidifier les démarches pour les allocataires tout en maintenant un contrôle efficace de l’attribution des aides.
Janvier 2025 a marqué le début de cette période de transition qui s’étend jusqu’à ce mois de mars, où certains allocataires peuvent encore ressentir quelques perturbations dans leurs habitudes déclaratives. Il est conseillé pendant cette phase d’être particulièrement vigilant lors de la saisie des informations.
Pour naviguer sereinement dans ces changements, les allocataires sont invités à vérifier méticuleusement les dates et montants dans leurs déclarations. En cas de doute, contacter un conseiller CAF peut éviter des erreurs aux conséquences financières importantes.
Ces réformes, adoptées avec le budget 2025, reflètent une volonté d’adapter le système social français aux réalités économiques actuelles. La suppression de l’obligation de déclarer les dons des proches représente un pas significatif vers un traitement plus humain et personnalisé des situations de précarité.