les ralentisseurs disparaitront ils en 2025 en france vers la fin des dos dane tout ce quil faut savoir

C’est confirmé : tous les ralentisseurs et dos d’âne vont être supprimés en France à partir de cette date

Facebook
Twitter
LinkedIn

Le débat sur les ralentisseurs en France prend un tournant décisif. Ces aménagements routiers, omniprésents dans notre paysage urbain, pourraient bientôt disparaître massivement. Avec près de 90% des dos d’âne considérés comme non conformes aux normes légales, une véritable révolution de la voirie française se profile à l’horizon 2025. Entre décisions juridiques, alternatives modernes et enjeux de sécurité, examinons ce qui attend vraiment ces bosses controversées.

Le Conseil d’État face aux ralentisseurs non conformes

Une décision majeure se prépare dans les couloirs du Conseil d’État. Cette haute instance juridique devrait trancher avant fin 2025 sur la question épineuse des ralentisseurs. Le décret de 1994, qui encadre strictement ces installations, pourrait enfin être appliqué avec rigueur après des années de laxisme. Ce texte définit pourtant clairement les règles : hauteur maximale, largeur minimale, et types de voies où ces aménagements sont autorisés.

Les associations d’usagers de la route maintiennent depuis longtemps que la majorité des dos d’âne enfreignent ces dispositions légales. La jurisprudence récente leur donne raison. Notamment, la cour administrative d’appel de Marseille a rendu des décisions favorables à la suppression d’installations non conformes, créant un précédent significatif.

Pour les collectivités locales, cette situation représente un casse-tête à la fois juridique et financier. Si le Conseil d’État confirme cette tendance, elles pourraient être contraintes de revoir l’ensemble de leurs aménagements routiers. Le coût d’une telle opération serait considérable, mais la légalité pourrait finalement l’emporter sur les considérations budgétaires.

Impact sur la sécurité routière et l’urbanisme moderne

L’enjeu dépasse largement la simple conformité administrative. Les ralentisseurs mal conçus représentent un danger réel pour certains usagers. Les conducteurs de deux-roues, les ambulances et les bus souffrent particulièrement des installations trop hautes ou mal positionnées. Pour les véhicules ordinaires, c’est aussi une source d’usure prématurée des suspensions et de consommation accrue de carburant.

La vision moderne de l’urbanisme propose déjà des alternatives plus souples et intelligentes. Les radars pédagogiques, les chicanes, les plateaux surélevés conformes aux normes ou encore les rétrécissements de chaussée permettent de réduire efficacement la vitesse sans les désagréments des dos d’âne traditionnels.

Plusieurs villes européennes ont déjà amorcé cette transition vers un partage plus harmonieux de l’espace public. Elles attestent qu’il est possible de concilier sécurité des piétons et fluidité du trafic sans recourir massivement aux ralentisseurs. Cette approche s’inscrit dans une conception plus globale de la ville apaisée, où chaque usager trouve sa place.

Vers une transition progressive plutôt qu’une disparition soudaine

Contrairement à ce que certains titres accrocheurs suggèrent, tous les ralentisseurs ne disparaîtront pas du jour au lendemain. La réalité sera plus nuancée. Les installations conformes aux normes pourront être maintenues, particulièrement dans les zones sensibles comme les abords d’écoles ou les quartiers résidentiels.

Pour les autres, une période transitoire s’imposera nécessairement. Les contraintes budgétaires des municipalités ne permettront pas un remplacement immédiat de tous les aménagements non conformes. Nous assisterons plutôt à une évolution graduelle du paysage routier français.

Cette transformation s’accompagnera probablement d’une réflexion approfondie sur la mobilité urbaine. L’occasion pour les collectivités de repenser leurs infrastructures dans une perspective plus durable et inclusive. Les associations d’usagers de la route, quant à elles, resteront vigilantes pour que cette transition s’effectue dans le respect du cadre légal trop longtemps ignoré.

En attendant la décision cruciale du Conseil d’État, les conducteurs français continueront de franchir ces obstacles familiers, mais peut-être avec la perspective qu’ils ne feront bientôt plus partie intégrante de notre quotidien routier. Une page de l’aménagement urbain français pourrait bien se tourner d’ici 2025.

Facebook
Twitter
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *