À propos de PETITS CONTES DE LA SOLITUDE
BIENVENU.ES AU 23ÈME SIÈCLE !
Petits contes de la Solitude se balade dans différentes dystopies où la technologie envahit l’espace. Une influenceuse à la dérive dans le Métavers qui ne veut plus retrouver la réalité. Un homme qui attend son euthanasie le jour de son cinquantième anniversaire. Deux employé.es chargé.es de la surveillance et de la répression qui tombent amoureux.ses alors que l’Amour est interdit. Une cellule familiale qui reçoit un robot-humanoïde pour répondre à tous ses besoins…
Et si une seule entreprise contrôlait absolument tout ? Et s’il fallait habiter sous un dôme pour respirer ? Si on interdisait l’amour pour supprimer la souffrance ? Un petit voyage dans le metavers, ça vous tente ?
– COMPAGNIE LUNA
Tous les pouvoirs ont intérêt à nous attrister. Rien ne leur nuit plus que la joie. La joie, ça n’obéit pas. Un pouvoir ne tue pas pour éliminer des adversaires. Il tue pour attrister.
– ALAIN DAMASIO, Les furtifs
À PROPOS DE LA PIÈCE
En écrivant Petits contes de la Solitude, je voulais avant tout défendre l’Amour. Pas seulement le sentiment amoureux, mais toutes les formes d’amour, celui de l’autre, de l’Humain.Dans un monde ou l’isolement est extrêmement présent, à tous niveaux dans la société, mais aussi à tout âge. Nous sommes toujours plus rapide et performant.e, toujours plus efficace. et toujours plus seul.es. J’ai poussé à l’extrême cette frénésie de performance qui anime nos sociétés, pour créer plusieurs dystopies qui mettent à mal les liens sociaux et familiaux. Des mondes asphyxiés par l’absence de nature, ou les survivants vivent sous un dôme pour pouvoir respirer. Heureusement la poésie surgit parfois. Si on se parle à peine et qu’on ne se touche plus, qu’elle place reste-t-il au lien social? Comment le préserver ? Toutes ces questions s’imbriquent pour moi en partie par la sur-utilisation des écrans et des réseaux mettant toujours plus à distance le concret, la vie. L’Amour me semble notre meilleure arme. C’est celle que j’ai envie d’utiliser et de défendre. Aimons-nous!
– JULIE MACQUERON
UN SPECTACLE, QUATRE CHAPITRES
Joyeux anniveraire JJ!!
« ça danse une mouette? »
JJ fête ses 50 ans. Il va mourir, c’est la loi. L’état a résolu le problème de la retraite, du chômage et du logement en mettant en place une euthanasie systématique à cet âge ou l’on perd en productivité. Il attend, seul. Personne n’est là pour sa dernière fête.
Chapitre 1 : Lilou
« Hey hey les amours ! C’est Lilou 2.0 en direct du meta ! »
Lilou est une influenceuse célèbre. Elle participe à une expérience cruciale et va vivre pendant des mois coupée de son corps virtuellement dans le Métaverse, forme de réalité alternative. Le retour va s’avérer plus compliqué que prévu pour elle et ses proches.
Chapitre 2 : L’Amour nuit
« L’Amour est le virus, le Travail son vaccin. »
L’Amour est interdit, une solitude imposée à l’ensemble de la population, sous la surveillance de l’Entreprise et de la directrice. Mais au coeur du service de la surveillance et de la répression Jenifaël, Benjapaul et Gabryélène vont voir leurs certitudes vaciller…
Chapitre 3 : l’Amie Idéale
« Mieux qu’un assistant, plus fiable que votre meilleure amie »
Une femme reçoit un étrange cadeau d’anniversaire, l’Amie Idéale fera tout pour elle et sa cellule familiale. Un robot humanoïde plus vrai que nature qui comble tout les désirs… mais à quel prix ?
À PROPOS DE LA MISE EN SCÈNE
À travers ces quatre histoires nous nous sommes amusé.es à créer des alternatives de futur, à chercher visuellement les codes de ces sociétés. Que ce soient les codes vestimentaires, les façons de se déplacer, de s’exprimer…
Comment est-ce qu’on danse, comment est-ce qu’on se dit bonjour au 23ème siècle ? Comment est-ce qu’on aime ? Comment évoluent des corps sous surveillance constante ? Comment ils se libèrent?
La scénographie est elle-même en mouvement. Elle se compose de cinq murs en plexiglas de 2 mètres sur 1. Ils dessinent différents lieux, des espaces qui se resserrent parfois, jusqu’à enfermer les corps. Nous avons voulu ces mondes très différentes les uns des autres. Chacun portant visuellement mais aussi dans la création sonore et les codes de jeux des références à différents genres que j’affectionne. Du film d’horreur à la sitcom des années 90.
Les comédien.nes interprètent chacun.es plusieurs rôles mais dans une recherche de concret et de vérité, sans caricature même dans les univers les plus absurdes ou lorsque le langage s’éloigne du nôtre, encore plus justement.
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